Au bord de la faillite
Je continue d'écrire de poésies
C'est Paris qui m'habite
Je continue d'écrire de poésies
Le téléphone est éteint
Le téléphone est éteint
Le téléphone est éteint
je ne répondrai jamais plus de rien
Je ne me sens pas très bien
Depuis la fin des années 80
Pourtant la vie est facile
Il suffit de baiser les gens droit dans les yeux
Mais j'ai le sommeil fragile
De faire simplement bien quand je pourrais faire mieux
Et au bord de la faillite
Je continue d'écrire de poésies
C'est Paris qui m'habite
Je continue d'écrire de poésies
J'ai pas le refrain qui en dit long
Seulement quelques mots brisés dans la gorge
J'fais pas le malin sous les néons
Comme je lui mets ma folie dans la gorge
Si l'alcool fort est coupé aux larmes
C'est que ça va pas vraiment femme
Parfois j'ai besoin d'un sac en craft
Quand simplement respirer devient un effort
Et au bord de la faillite
Je continue d'écrire de poésies
C'est Paris qui m'habite
Je continue d'écrire de poésies
Quand j'ai mal, j’ai mal, j'ai mal, j'ai mal partout
Quand j'ai mal, j’ai mal, j'ai mal, j'ai mal partout
Ho ça va pas du tout
J'ai plus jamais de gout
Ho ça va pas du tout, j'irai pas jusqu'au bout
Et au bord de la faillite
Je continue d'écrire de poésies
C'est Paris qui m'habite
Je continue d'écrire de poésies
Quelques années en Erasmus
A sauter jupes lycéennes
Je ne demandais pas vraiment plus
Qu'un dernier volcan bouillant dans les veines
Je rêvais de remplir des salles
Pas de remplir des verres dans mon salon
Comme un d'avant l'intégrale
Tu m'serrais la main dans le pantalon
Et au bord de la faillite
Je continue d'écrire de poésies
C'est Paris qui m'habite
Je continue d'écrire de poésies
Au bord de la faillite
Je continue d'écrire de poésies
C'est Paris qui m'habite
Je continue d'écrire de poésies
Quand j'ai mal, j’ai mal, j'ai mal, j'ai mal partout
Quand j'ai mal, j’ai mal, j'ai mal, j'ai mal partout
je pourrais mais pourtant
J'fais plus jamais l'effort
Je n'ai plus trop les gens
J'm'ennuie comme un rat mort
Dans mon appartement
J'fais plus jamais l'effort
Je sais plus depuis quand
J'ai plus mis le nez dehors
Et au bord de la faillite
Je continue d'écrire de poésies
Au bord de la faillite
Je continue d'écrire de poésies
Ça va déjà mieux ça va vite
Je continue d'écrire de poésies
Au bord de la faillite
Je continue d'écrire de poésies
Au bord de la faillite
Je continue d'écrire de poésies
Ça va déjà mieux ça va vite
Je continue d'écrire de poésies
Des poésies
Des poésies