Quand dans le métro nous ne formons qu'un
Là où, même si l'on est bien, que l'on à la forme on s'plaint
Pleins d'bonne volonté, non nous n'apportons rien
De positif, surtout quand à la porte on vient
Pour tenter de rentrer dans les rangs, pressés sans élan
Question incessante, sommes-nous dans les temps ?
Sans cesse en serrant les dents , c'est rapide et c'est lent
Dans l'stress en évitant les gens !
La sirène a retenti, le wagon file sur ses rails
Petite perte d'équilibre, on s'précipite sur les barres
On voudrait s'évader, oublier la proximité
A la fois proches et éloignés, ironie dans l'hostilité
Les regards fusent, on cherche à se poser
On se croise, se toise mais refuse de dialoguer
Alors on lève la tête, on s'élève hors du flot
Puis on fini par observer celui qui sort du lot
Cette fois c'est tombé sur un grand tout sec, en somme tricard
Pomme d'Adam prépondérante, et bob Ricard
Alors on matte, on zieute, on le scrute sous tous les angles
On dévisage, on lorgne, on reluque ce coup étrange
A chaque virage ça tangue, et l'on remue d'un seul corps
On contracte un peu tout, ça nous fait faire un peu d'sport
Puis soudain pomme d'habob, se met à nous insulter
Evidemment dans la bousculade on lui à éclaté les pieds
Nouvelle station, nouvel arrêt on se rue sur les places vides
Deux-trois a**ises libérées, et l'on s'y déplace vite
Le wagon r'part, pas d'répit pour les fines bouches
Surtout dans le train train quotidien de la ligne 12
Deux heures plus tard, en face de la gare Saint Lazare
Je revois Bob avec sa pomme, au milieu de tous ce bazar
Lui il papote avec son pote, moi j'ai le dos tout en compote
Je m'approche doucement des deux, pour écouter ce qu'ils complotent
La discussion, n'avais pas l'air d'avoir de fond
Un cornet d'frites dans la main, j't'a**ure que bob avait l'air con
Son ami re-noi, visage ravi lui expliqua
Que s'il y mettait du fromage dessus, c'est sur qu'il ne s'rait pas dessus