Immensément grand
D'un bleu orageux
Longer l'océan
S'arrêter silencieux
Caresser l'écume
Se laisser emporter
Et si le large s'allume
On peut toujours y noyer
Les regrets en deux temps
Du plus vieux au plus léger
Et reprendre de l'élan
Pour la grande traversée
Des fous rires à rattraper
S'il faut courir je veux bien m'essouffler
Repartir quand déborde la marée
S'il faut vivre je veux bien m'élancer
Des poignées de sable
Des seaux renversés
Aux châteaux vulnérables
Qui ont su résister
Aux caprices du temps
Qui coule et nous défie
De lui pa**er devant
De rentrer à paris
Et toi et moi
À court d'idées
En plein mois d'août
Et toi et moi
Si l'on osait
Quitter la route
Des fous rires à rattraper
S'il faut courir je veux bien m'essouffler
Repartir quand déborde la marée
S'il faut vivre je veux bien m'élancer