A l’horizon, à l’endroit même où fuient les nuits
Frôler les ailes, les eaux marines .
Et voir au loin, les geysers argentés,
Les signes de beaux lendemains, d’un temps sublime.
A la lisière de l’eau salée et de la terre
Les sables mouvants, le grand désert
Et voir enfin sur la dune l’animal secret
Le loup, la racine, la voie canine.
Et chahutée par les eaux, les mirages
Protégée du bleu et des naufrages
Te trouver sur terre.
Tu m’as cherché et à force de t’égarer
Je suis apparue comme ton alliée
Je t’ai bercé mais les plaies toujours se rouvraient
Tu pa**es à l’hiver puis en été.
Et à force de joie et de patience
Apprendre pour soi même la bienveillance
Enfin s’oublier, enfin s’oublier.