Les sourires lancés par la fronde de l'insouciance
A des nuits bleues criblées d'étoiles célébrant le silence
Les beaux jours approchent
C'est l'été qui gare sa Rolls sur la place de Fillols
Les enfants qui tapent des mains, il n'y a pas école demain
Les beaux jours approchent
Les mains tendues d'un môme qui nous revient
D'un combat en justice, dévoré par les chiens
L'écho d'une sardane qui monte avec la nuit
Et qui lèche les pieds d'un vieillard a**oupi
Les beaux jours approchent
Les diamants qui brillent à nouveau dans les yeux
De belles qui se maquillent pour qu'on vive mieux
Les beaux jours approchent
Des seins qui trébuchent sur leur paravent trop petit
L'envie d'y boire saoul comme à la cruche dorée de la vie
Les beaux jours approchent
Des sourires radieux comme des papillons magiques
Se posent sur les lèvres des chéries magnifiques
Les beaux approchent
Un bateau qui arrive et qui joue du trombone
Et l'écume en chevaux que le vent éperonne
Les beaux jours approchent
Le froid qui ne mord plus comme un pitbull le sans abri
La peur de l'huissier qui ne dégrafe plus son corsage
Au bout du fusil
Les beaux jours approchent
Un vent qui nous ramène, ni trop frais ni trop chaud
Vers ce bar qui se réveille à l'heure de l'apéro
Des amis qui nous tirent toujours un peu plus loin
Tout au fond de la nuit vers un verre de vin
Un amour sorti de la mauvaise pioche
Et qui ne fait plus mal, même s'il était si moche
Les beaux jours approchent
Une fleur asphyxiée qui s'était enroulée en torche
Dans une robe de mariée qui nous revient avec
Ses dix-huit ans en poche
Les beaux jours approchent.
(Merci à Myriam pour cettes paroles)