Je te souhaite à mon pire ennemi... Oh oui, je t'imagine agrippée à son bras, Prête à éventrer à tout moment L'espèce de bout d'amour, Qu'il essaie de construire. Pardonnez-moi de rire... Mais j'imagine ce type, Enveloppé dans sa détresse extrême, Ressa**ant toutes les manières, De se foutre en l'air. Te traînant à son bras, Laide la bave aux lèvres, Comme un pitbull sans muselière, Je te souhaite à mon pire ennemi. Je voudrais presque le sauver, Lui tendre la main le réconforter, Lui dire combien je sais qu'il souffre, Et qu'il n'a pas finit de mourir plusieurs fois. Tes doigts sont des couteaux! Tes yeux des lance-flammes! Alors je l'imagine s'extirper en lambeaux, De ce qu'il reste de charme. Je te souhaite à mon pire ennemi... Je te souhaite à mon pire ennemi... Je te souhaite à mon pire ennemi... Lentement le voir chavirer!
Lentement l'entendre sombrer! Se noyer dans l'océan de larmes que tu lui auras tiré. Le voir vieillir et se ratatiner, À chercher la sortie! Qu'il ne trouvera jamais Je te souhaite à mon pire ennemi Je te souhaite à mon pire ennemi... Je te souhaite à mon pire ennemi... Je te souhaite à mon pire ennemi... Je veux le voir souffrir sous le souffle gris de ta perversité! Je veux le voir mourir, comme tu m'as tué. Et je veux qu'il avance, épuisé, hara**é, le dos voûté! Dans le bourbier de ses remords... Qu'il se demande pourquoi ce jour-là, il t'a rama**é. Je veux le voir mourant et les paupières tristes. Qu'il se demande encore... Je te souhaite à mon pire ennemi... Je te souhaite à mon pire ennemi... Je te souhaite à mon pire ennemi... Je veux le voir brisé... Que le diable l'emporte... Je suis le veuf d'une traînée, Qui n'est pas encore morte.