Au clair de ta lune je n’étais que l'ombre de moi
Chaînon de lacune je n’étais qu'un sourire qui fait froid dans le dos
Desperado
Bourré comme un radeau
Un ?? latin fado
J'ai perdu la muse
Et bien souvent l'occasion
De me taire
Le cul vissé par terre, à planer comme un planisphère
Je tournais en rond, sortais de mes gonds
Mais toujours a l'envers
J'ai perdu le nord
La pendule tord
L'alcool, l'absence
Ça va de pair je pense
L'alcool l'absence
Les jours impairs substance ,
Des nuits immenses
Au clair de ta lune j'en ai nourris deux complexes
J'ai perdu la plume même l'accent circonflexe
Perplexe quelque soit le contexte
Qui se vexe avec ou sans prétexte
J'ai perdu mon amour propre et ma raison d’être
Et le temps est lourd bras croix trouver refuge en la sieste
Les topinambours les restes de tes restes
Allez trois à nous trois dans ma veste
J'ai perdu le nord
Le froid me mord
L'alcool, l'absence
Ça va de pair je pense, je pense
L'alcool, l'absence
Les jours impairs substance
Des nuits immenses
Au claire de ta lune alors où les blés s'allongent
La nuit n'est que brume, et dans la lueur de mes songes
Il y a ta peau brune, que je lèche et je longe
Et des flammèches rouges toutes éponges
Un légume devant des navets qui me narguent
Ivre de rancune, au son de ton nom macabre
Ou je sors le sabre
Ou alors ou alors ou alors
Je fais tourner les tables
Et je parle mort
Je leur parle fort
D’alcool, d'absence
Qui vont de pair je pense, je pense
D'alcool d'absence
Les jour impairs substance
Des nuits immenses
L'alcool l'absence
Ça va de pair je pense
L'alcool l'absence
Une vie immense