J’ai besoin des germes qui te décomposent
D’un cercle mutin lentement s’enroule mon corps
Il déambule sur les traces des ondes malignes
Les reliefs masquent tous leurs regards désolés
Sur l’écrin de ta peau
Il ne fait que pleuvoir et j’arbore tes restes
Cinglantes et écorchées, vives et désœuvrées,
les voies lactées dont je me nourris,
Ruisselantes de brumes sanglantes
Tes acides venimeux qui persistent à me nuire
Ils traverseront la cohorte des flammes où je me terre
Necrobreed
J’ai besoin de tes germes
Arborer tes restes
Afin que la fureur languissante vagabonde
Préserve en toi les lueurs jusqu’aux rives boueuses
Des créatures néfastes aux armures nacrées
Des liqueurs tamisées par les regards des chimères acerbes
Souvenirs de nuits atrophiées
La bile de tes maux
illumine ma chair de son éclat opaque
L’orage profère ses menaces,
il aveugle le cœur des observateurs
Les lambeaux de chair répandent
le sang perdu par indolence
Son froid irradie le visage de fantômes écarlates