Nous avons en face de nous un adversaire exceptionnel. Un trophée de cha**e que tout l'monde nous envierait. Si l'un de vous avait la chance de l'abattre, je me considérerais comme quitte avec lui [Abrazif] A l’heure où l’rap se perd et vise d’abord les ventes iTunes J’taffe dans l’ombre mais si j’m’égare, vise l’aorte ou l’ventricule Pas d’pardon possible, ni reste à voir Garde tes sentiments, sache que mon cœur, lui, reste avare J’l'ai vu d’mes yeux, fou comme eux s’taisent le ventre vide Certaines choses te marquent à vie, tout comme un 13 ce vendredi Vise le cœur, non plus la tempe, j’ai pris du plomb dans la tête C’est pour tous ceux qui dans l’attente ont perdu l’but de la quête J’gratte pas 6000 lignes, j’débarque et gare aux similitudes J’rappe a**is, j’milite, le pavée gage qu’un 6 milli tue Vas-y tire, j’rêve d’un trou en pleine poitrine J’les vois gravir les sommets tandis qu’mes roues en plaine patinent Si j’dérive ou bave sur mes gars, n’hésite pas tant Tout comme si j’délire ou parle de ces dieux qu’ces cibles attendent Si j’déprime, si j'dérape, si le mal m’enivre Si j’dévie, si j’divague cible-la dans l’mille [10vers] Pas besoin de m’broyer les os, vise-le, vise le cœur J’ai plongé la tête la première et quitte à me noyer, je fais le mort Si mon cœur s’arrête je ferai la joie des faux La peur ça aide, alors laissez-moi être c’putain d’chien pour aboyer, mordre Le bide noué et même parfois la gorge, je traîne à droite, à gauche A défaut des mâchoires, des poings, je me pète la voix d’abord Visez le cœur, brisez-le, envoyez les coms Je m’en bats les couilles, personne ne sait vraiment ce que la foi m’apporte Énigmatique ma vie faite que de récits tragiques "brise le keum" Je n'ai pas le cœur à la fête, n'est-il pas si fragile ? Qu'on m’demande pas de choisir entre la lune, la croix, la corde De loin je préfère avoir la mort bête d’une péricardite cla**ique J’envoie la gomme, des années plus tard et m’voilà fort Tous les soirs aphone frère, sache que le mérite n’arrive qu’à c’lui
Qui tient debout malgré tout et se bat quel que soit la forme Quitte à tout sacrifier pour une véritable vie d’artiste [Furax] Et gros si tu vois qu’torpiller du goulot can*lise le keum Si tu m'vois tortiller du boule au can*l, vise le cœur Si y a mon pif dans la poudre, mon bif dans un casino Partouche Kiffer sur mes 22 long rifles, sniffer quasiment partout Si la rage pataugeait déjà dans mon crâne Si mes mots sont : "j’aimerais partager mais j’attends mon crack" Vise le cœur, si j'repartais m'noyer, la refaire aux douaniers Que ma fille me voyait m'éloigner là deux fers aux poignets Si au choix c'est la merde ou son sacré sachet Si tu m'vois traîner la grand-mère pour son sac et sa chaîne sh**, âmes volatiles et bars de foire Oui un chic type mais le fera-t-il quand faudra tirer par deux fois ? Si je m'en vais voter la Marine, Doc et croix gammée Si j'me refais sauter la narine, coke et trois camés Qu'en pensez-vous ? C'est quoi ? C'est flou ce gris, ma rime échoue Oublie tout mais joue, dis-toi "c'est fou ce qui m'arrive" et shoot [Sendo] Ventricule gauche versé fiston si j'replonge Si j'quitte la maison, si je peux plus te bercer Je peux pas m'excuser ou espérer pa**er l'éponge Mon âme est sombre et j'pourrai bientôt plus me baisser Si je m'agenouille, promets-moi de viser la poitrine J'aime pas la poterie, dis à maman j'reviendrai pas La tâche rouge m'éloigne, enlisé mon poids triple La porte crisse comme un diamant, le chien trépa**e Tic-tac, j'vais pas causer si j'bois l'après-m' Vise, ne laisse pas la haine m'imposer son diktat Navré, laisse pas la poudre chargée ma valise Rentrer d'Espagne, parler ou ravaler ma salive Si tu m'entends pourrir des frères de la même trempe Attends, un œil mé-fer, respire si ta main tremble Cible, si l'rap de pute me charme, si j'échoue N'hésite pas si tu me rates, recharges et shoot Le sujet sort à l'arrière du bâtiment dans la ruelle. En ce moment il vient de pa**er sur l'immeuble voisin. [?] Où il est pa**é ?