Sur ma route pourtant je ne demandais rien
Rien qu'un peu d'eau de source
Et d'air pur au matin
Que le droit d'espérer en d'autres lendemains
Sur ma route pourtant je ne demandais rien
Qu'humer l'air au printemps quand revient le matin
Et cueillir une fleur sur le bord du chemin
Séduire de temps en temps la plus belle des filles
Contempler dans le noir ses deux grands yeux qui brillent
Et puis partir très vite
Éviter l'avenir cet incertain
Et les vents de demain
Et les vents... de demain
Sur ma route pourtant je ne demandais rien
Que le droit d'être libre
Et d'alller mon destin
Et chanter les chansons que l'on aime en chemin
Sur ma route pourtant je ne demandais rien
Que le droit de vibrer et de joindre les mains
Quand la nature en fête rejoint le divin
Pour mieux me souvenir la plus belle des filles
Pour magnifier encor'ces deux grands yeux qui brillent
Et puis garder mes rêves
Contourner l'avenir cet incertain
Et les vents de demain
Et les vents... de demain
Et si parfois ma route devint un chemin
À chacun ses déroutes, à chacun son destin
Mais chanter les chansons,
Que l'on aime en chemin