Guider sa vie sous le phare de la victoire
Etre gravé dans le marbre de l'histoire
Avoir une flamme à sa mémoire
Comme ces soldats inconnus
Marquer les esprits de mythiques exploits
En bref, entrer dans la légende
(AKHENATON)
L'été j'avais des nuits de fous
J'allumais les clopes, j'étais saoul de notes
Irraisonné dans ma tête, accroupi dans le trou
Entouré de plein de vies, d'amours échouées
De rêves de gosses floués, de personnes proches écrouées
Style de mec sage, pleines pages dans le cahier
Souvenir émaillé, flash détaillé
Soleil dans les yeux, équilibre poste dans le milieu
Seul un supersticieux prend le hasard au sérieux, fils
Pris dans le train-train, on se prend plus tard à mentir
Pire, on se donne un sens aux choses qui ne veulent rien dire
Dire que zélé, j'étais, finir dans une pièce scéllée
Jamais, la peau est intacte mais le cerveau zèbré
La feuille vierge comme un cahier neuf immaculé
Acculé à l'extrême, j'vis ces jours désarticulé
Accusé de mille mots, tant pis j'ai pas recusé
Un peu usé, abusez à la longue je deviens rusé
Excusez, j'ai carburé au t'es pas cap, t'es pas chiche
Je me suis jamais à l'ennui et au repas chiche
Dans cet état d'esprit, on refuse pas le bakchich
On essaye d'oublie en fumant des tchoks de haschish
En écrivant ces quelques ratures,
Pourquoi j'rape sur des mélodies tristes
Il faut croire que c'est ma vie, ma nature
Mon amertume crie à la face du monde,
A la faveur des ténèbres
Je vomis sur tous les fastes du monde
Demain me fait peur
Pourtant je traîne ma silhouette éflanquée
Et flanque des tanées aux girouettes
Car ceux qui tournent avec le vent
Perdent leur âme avec le vent
J'envoie mes voeux avec le vent vers le levant
(Refrain X2)
Entrer dans la légende
Marquer les esprits de mon son, de mon sceau, de mon sang,
Etre finalement quelqu'un, faut-il pour autant
Que j'parte à trente ans
Dieu seul le sait, lui seul le sait
A la reflexion, ils critiquent mes genoux-flexions
Mais seules comptent les actions
Introspections comme remèdes, une attitude neuve
Du torrent à la rivière, de la rivière au fleuve
Dans la mer, molécules éparpillées
Retourmetempsychique dans les cieux sous forme d'un nuage chargé
Pluies cycliques, l'âme purifiée revient sur terre telle un phénix
Comme un prince bédouin, simplement, sans atours
Rempli d'amour pour la haine ou plein de haine pour l'amour
Degré d'élévation zéro, 90-180, 30 ans déjà
Les anges me tendent la main
Fier, solide comme une pierre
Troquée cher pour une carrière
Machine arrière, j'noyais mon destin dans la bière
Collapse dans l'temps, illuminé, soif de savant
Micro entre les dents, regard injecté de sang
Balbutiements, murmurs, textes, style chaotique
Alchimiste verbal, architecte de rythmes psychotiques
Pas deluré, denaturé, trahit, incurvé, intelligence cuvée
Pa**ablement perturbé
Persuadé que le temps m'était compté sous cette forme
Ma foi était réduite, moyenne, puis énorme
Et conte mes versets, versant d'une adversité rude
Je chante ces mélodies par habitude
Chaque jour mon stress se laisse porter
Et la portée de ma vie est à la porte sur une portée de notes
Quand un rien peut tout faire voler en éclats
Je parade pour un dernier coup d'éclat
(Refrain X2)
Avoir existé entre mythe et réalité
Avoir son image pour premier exemple
Fossilisé pour l'éternité
Les principes, des axiomes instarés
Pour des générations entieres
C'est por l'humanité, enfin
C'est c'que j'aimerais
Entrer dans la légende
(Merci à tami pour cettes paroles)