[Refrain : Meryem Saci]
On avance dans la vie, prêt à faire ce qu'il faut
Et parfois sur la route, la foi nous fait défaut
Même si la tâche est rude, les murs bien trop hauts
On sait qu'un jour ou l'autre, il fera bien plus beau
[Couplet 1 : Shurik'n]
Y'a toujours ce feu qui brûle même si on ne le sent pas
Cette voix au fond qui crie même si on ne l'entend pas
Ce sourire qui revient éclairer nos visages
Même après de fortes pluies et de sombres orages
Et peu importe les croche-pattes que le destin fera, les coups qu'il portera
Y'a des coeurs qui sont des forteresses
Ce feu là rejaillit quand on y croit plus
Que vaincues nos âmes coulent dans le bitume
Toucher le sol, en général on s'en remet
On en renaît pas toujours plus fort, mais on fait l'effort
Faut maintenir la soif, celle du lendemain
Y'a pas de mais, à nouveau se relever sinon c'est mort
Combien de fois on s'est dit ça y est ce coup-là c'est fini ?
Ces jours où il y avait plus de force ou plus d'envie
Mais je crois que c'est écrit dans nos gènes, comme respirer
On se remettra toujours en selle, prêt à transpirer
Et résister, comme aspiré par cette route sinueuse, capricieuse
Brillante ou pas, on sait bien qu'elle demeure trop précieuse
Truffée de bosses et creva**es mais on trace quand même
On verra sur place où tout ça nous mène
Et c'est ce feu qui nous y pousse
Qui nous force à rester en course
On croise beaucoup de raisons de baisser les armes
Mais ce feu-là est fait de flammes qui résistent aux larmes, alors, hun
[Refrain : Meryem Saci]
On marche sur ce fil en priant le Très Haut
Et chaque jour l'espoir allège nos fardeaux
On garde le sourire même quand nos barques prennent l'eau
On sait qu'un jour ou l'autre, il fera bien plus beau
[Couplet 2 : Akhenaton]
Certains soirs je me couche
J'ai l'impression d'avoir un poids qui pèse lourd sur la poitrine
Qui me bloque et vole mon souffle
Je veux ma liberté comme Kunta dans Racines
Ils ont mis des barrières où on courrait, jadis
Schengen, ils haïssent et disent : Quo Vadis
Faut montrer patte blanche
Le rêve occidental, bienvenue entre quatre planches
Après la mer ? Rien
Nos dirigeants que font-ils ? Rien
À part nous chanter leurs comptines
Je mesure ma chance, même si j'avais deux balles en poche
Grâce au Selecto vide à la consigne
Je les entends douter de ma foi
Mon père me disait lâche prise et bats-toi
Je crie jusqu'à défoncer ma voix
Non je ne laisserai personne me voler ma joie
Comme à l'époque sur la plage
Un grand connard venait pour piétiner mon château
Il aurait dû manger du sable
Mais bon, le château je l'ai refait en deux fois plus beau
C'est pareil dans la vie, on veut te marcher dessus
Ces gens qui polluent, je les ai perdus de vue
Et si parfois je sens comme un vague à l'âme
Je me reprends en silence, sans palabre, parce que...
[Refrain : Meryem Saci]
On avance dans la vie, prêt à faire ce qu'il faut
Et parfois sur la route, la foi nous fait défaut
Même si la tâche est rude, les murs bien trop hauts
On sait qu'un jour ou l'autre, il fera bien plus beau
On marche sur ce fil en priant le Très Haut
Et chaque jour l'espoir allège nos fardeaux
On garde le sourire même quand nos barques prennent l'eau
On sait qu'un jour ou l'autre, il fera bien plus beau