Le mer déchire les rives d'Ebonia
Echouée entre les terres des fées et le gouffre des hommes
Accroupie dans la lande
Léchant ses croutes sur ses mains
Gwaenardell rêve à ses frères
Elle digère le sang de la dernière bête
Recueille les caillots
Et mâche lentement
Les portes de l'ouest sont closes
Vide l'écume
Au delà des cercles de Manannan
Sous le vent la roche est froide
Douces les luttes des hommes
Elle écoute les mots des poètes.
Elle détourne ses regards des portes de l'ouest
Qui à jamais sont closes
Les danses succèdent aux danses
Dans la chaleur de l'homme
Les mots et le sang nourissent le feu