[Couplet 1 : Ninoh Santana]
Plus de blanc
La teinte de leurs yeux oscille et se voit tiraillée entre l'obscur ébène de la pupille et le rouge sang
Pas d'étonnement
On sait sciemment que tout ce qui scintille
Attire et qu'ils n'ont plus le temps d'attendre que leurs jambes vacillent
Et que les anciens les valident
Car ils ne prennent que de la bouteille
Qui emplit leur bide
Faisant subir les pires sévices et séquelles
A leurs neurones arides
Remplissant d'égarements leur instruction
Faisant friser l'infanticide
A leurs parents aux louables intentions
Mais à la semence putride qui creuse leurs rides
Le rougeoyant crépitement et la nocive nuée
En guise de feu sacré
Mais l'ambiance parmi ceux présents
N'est pas celle d'un feu de camp
Car on ignore
Mais veut plumer ceux qui ont le bec occupé
Et il n'y a que les détecteurs de fumée
Pour capter leurs signaux
[Refrain : Ninoh Santana]
En noyant ce qu'ils dénominent
Comme étant une peine
Qu'ils nieront à ceux qui
Ne partagent pas leur haine
Finiront par couler aussi
Profond que leur haleine
Vite que l'hémoglobine
Qui irrigue leurs veines
[Couplet 2 : Ninoh Santana]
Et si tu la joues poumons tête clairs
Qui ne boit que de l'eau
La mise à l'écart ne se fera pas vers le haut
Plus sur le técô
Et la jouer en solo
Pour ses idéaux
Causera grosso modo
La douleur d'une balle dans l'omo-
Plate ou qu'un glaire
Dans ton dernier verre d'eau
Et quand on arrive pas à faire ce qui est bon
On se range avec le groupe le plus gros
Alors on s'adapte, on glande tard
Un-deux doigts sur l'pétard
Trois taffes max par soir et j'avale pas
J'suis qu'un fêtard
Mais l'histoire, s'arrête jamais
Quand tu n'es qu'un têtard
Seulement quand un Escobar vient te voir
Pour t'informer de ton retard
Et quand le placard de tes cauchemars
Te regarde et te prend à part
Pour t'inviter à visiter sa voisine l'armoire
Qui te revendique comme son bâtard
[Refrain : Ninoh Santana]
En noyant ce qu'ils dénominent
Comme étant une peine
Qu'ils nieront à ceux qui
Ne partagent pas leur haine
Finiront par couler aussi
Profond que leur haleine
Vite que l'hémoglobine
Qui irrigue leurs veines
[Couplet 3 : Ninoh Santana]
Tu aspires de l'éphémère
Pour te sentir impérissable ?
C'est sur que six pieds sous terre
On est tous inatteignables
Tu dessines avec cette dulcinée
Une vie et un décès inséparable
Flamme vivace, résidus calcinés
Se succèdent même dans l'invivable
Tu n'as besoin de personne
Déjà une flamme qui te consume
Et a laquelle tu t'adonnes
Jusqu'à la raviver à titre posthume
Quand ton corps sera tel
Qu'on ne fera plus la différence
Entre ta dépouille charnelle
Et ce qui a causé sa partance
Je me montre intraitable avec ceux qui
N'ont de jugement que l'absence
Ceux qui se croient en haut
Et montrent de la condescendance
Chacun ses idées chacun sa science
Mais si tu montres les crocs je montre les gencives
Mon but c'est de laisser pensif
Ceux qui veulent aller dans le bon sens
Je me montre intraitable avec ceux qui
N'ont de jugement que l'absence
Ceux qui se croient en haut
Et montrent de la condescendance
Chacun ses idées chacun sa science
Mais si tu montres les crocs je montre les gencives
Mon but c'est de laisser pensif
Ceux qui veulent aller dans le bon sens
[Refrain : Ninoh Santana]
En noyant ce qu'ils dénominent
Comme étant une peine
Qu'ils nieront à ceux qui
Ne partagent pas leur haine
Finiront par couler aussi
Profond que leur haleine
Vite que l'hémoglobine
Qui irrigue leurs veines