[Couplet 1]
D'une ballade sous les étoiles, des dunes sans Messie
Des pils de man*scrit sorties d'une autre galaxie
Deviendront mon remède contre la mélancolie
Comme je me retrouve dans le recueil des bannis
Le Maître du Haut Château et son pamphlet dérangeant
Comme une traînée de poudre le mythe se répand
Il traverse le temps et parfois se brûle les ailes
Victime de veto mais les auteurs sont immortels
S'arrêtant sur le seuil de l'éternité
Avant d'atteindre le chaos et sa finalité
Des noms, des citations, te reviendront en tête
Nous les suivrons au bout de leur quête
D'une planète à une autre le schéma des sociétés
Sera calqué sur la terre et son nombre d'opprimés
Le sang bleu veineux des cercles du pouvoir
Et les ravages provoqués quand l'homme se prend pour Dieu
[Refrain]
Un hommage pour d'intemporels héritages
De vrais messages sans le son et l'image
Personnages principales ou simples observateurs
Dans la peau d'un autre durant quelques heures
Avec leur connaissance, apprendre et s'enrichir
C'est alors que le voile de l'innocence se déchire
L'antidote de nos tourments se trouvent dans les mots
C'est au détour d'une phrase que se guérissent nos maux
[Pont]
J'ai le sentiment qu'il suffit parfois de quelques degrés pour pa**er de l'irréel au réel. Cela me semble si réel en fait
[Couplet 2]
Pousser à comprendre le vrai mécanisme
De ceux qui nous accablent c'est un euphémisme
Les loups ont profité de l'onde de choc
Pour que l'on suffoque sous leurs a**auts répétés
Il n'y a qu'un pas du silence au vacarme
Qu'une balle de la vente à l'usage des armes
Il parait que l'on récolte tout ce que l'on sème
Dangereuse vision de nos époques contemporaines
Je nous vois tous piétiner le même chemin
Des animaux grégaires beaucoup trop manichéens
Leurs récits nous représentent comme des hommes dans la jungle
C'est là où ça fait mal qu'ils plantent leurs épingles
Un peu d'air frais avant que ne s'annonce la fin
Ma civilisation : ils en ont prédis le déclin
Nous y trouverons la paix des profondeurs
C'est un point final au règne de la peur
[Refrain]
[Couplet 3]
De la première à la dernière page de couverture
Je suis comme happé par leur sens de l'écriture
Un voyage de l'esprit vers de lointaines contrées
Ils font naître la vie avec de l'encre et du papier
Des nouvelles, des pavés qui forcent l'admiration
L'éclat de la flamme de leurs imaginations
Des machinations qui paraissent si tangibles
Les cas de conscience en deviennent accessibles
Voguer jusqu'à l'Île du docteur Moreau
Pour y voir apparaître l'ultime fléau
Mais privé de matière grise, le troupeau est aveugle
Au bout du labyrinthe, chacun finira seul
Bienvenue sur l'échiquier géant de la création
Porteuse d'holocaustes, de guerres, de religions
Et cette chère humanité avec sa loi du Talion
Mon chapitre se termine entre la science et la fiction
[Refrain]