[Couplet 1]
Malgré l'ambiance délectable je ressens peu d'extase
Mes sens se rétractent , je tremble comme l'Etna
J'me sens comme étranger a tout
On va dire que je semble un peu trop me complaire dans cet etat pour etre large
J'trouve qu'on vit une sorte de vaudeville au quotidien
Et on le vit bien car nos plaies se soignent a l'eau de vie
J'rappe les contours d'un monde perverti ou le plus croyant recèle aussi un monstre herretique
Ou les systèmes cohabitent
On navigue entre les certitudes et les doutes que nos egos abritent
Submergé par les émotions on revisite ce que nos héros sont
Avec nos angoissent nous négocions
Du plus rêveur d'entre nous au plus terre a terre
La tristesse nous piste tous tour a tour
L'adversaire se démène pour gagner la guerre des nerfs
La vie nous pousse a faire de même pour ne pas étouffer
[Refrain]
Ce monde n'est qu'une farce, une mascarade
Nos personnalités étouffent sous les apparats
On essaye de se convaincre qu'il est simple de changer
Notre propre reflet nous est étranger
[Couplet 2]
Putain on tourne en rond j'vois plus le centre
J'ai tout le temps honte
Le bruit que fais mon cœur en pulsant en dis long
On est plus qu'en nombre a se sentir seul même entouré
J crois qu'au final on est pas mal a trouver le temps long
Terrorisé a l'idée de pa**er aux aveux
De poser sur la table nos pa**ée orageux
Même engagé on ne pense qu 'a resserrer ses freins
Enfermer ses craintes dans un bel écrin
Les regards s'évaporent des l'instant
Ou les discussions s'éloignent trop des pa**e temps
Certains font mine de prendre la mouche et se fâchent pour te leurrer
Car meme les clowns tristes se cachent pour pleurer
De vieilles ambitions ont ternis mes cahiers
Tout paraît si différent une fois le vernis écaillé
La conséquence c'est qu'on s'écoeur
On perd la quête de sens, trouve toute connivence rance car on sait que
[Refrain]
Ce monde n'est qu'une farce, une mascarade
Nos personnalités étouffent sous les apparats
On essaye de se convaincre qu'il est simple de changer
Notre propre reflet nous est étranger
[Couplet 3]
Confectionner un enieme spliff et soupirer
Voir un après l'autre les gens qu'on estime s'tirer
En étouffant, frustré , tous en/castré dans le doute genre
Ulcéré , la**e, parqué dans le sous sol
Rongeant les bouts de scotch qui rapiècent nos vies
Défoncé comme woodstock
La solitude on la prône je crois qu'on en fait l'apologie
On voudrait que l'invraisemblable fa**e place au logique
Mais je sais que les sentiments qu'on enferment
Sont voués a ressurgir et nous faire connaître l'enfer
Toutes ses choses qu'on ne peut plus stocker
Que l'on raconte a un psy qui est encore plus toqué que nous
Pour ne pas te mettre a nu tu te planque tu joue la star
Tu fais marrer les gens tu plaisante. Pour ma part
Je ne fais pas exception. J'essais le son
Mais quand ca foire j'ai toujours la beu-her pour calmer mes déceptions
Et tu le sais !!!
[Refrain]
Ce monde n'est qu'une farce, une mascarade
Nos personnalités étouffent sous les apparats
On essaye de se convaincre qu'il est simple de changer
Notre propre reflet nous est étranger