[Couplet 1: Mash]
J'débarque en douce, 12 me mate style c'est qui c'type
XXX et puis s'tire, c'est pas d'ma faute
La zik j'la vis à fond quitte à finir aphone
Monte-moi l'son pour qu'la ba**e résonne
Virée nocturne pour évacuer l'stress, peu d'pèze en poche
La dèche à bord, c'est clair, j'adore
Cet esprit où rien n'compte à part l'instant présent
On prend du bon temps histoire de s'détendre
Le temps d'une descente même si ici
Pas besoin d'feinter, tout l'monde sait, y'a rien à faire
En fait, c'est sec, mais cette ville c'est clair que je l'aime
XXX, grisaille et grise mine sur l'fasciès
Yo, à l'aise dans mes pompes, j'affronte seul une destinée
Sourire aux lèvres, c'est tant d'peines dissimulées
Je m'adresse au public, même sur face B j'reste honnête
Olegg, coupe-moi l'beat pour qu'mon couplet stoppe net
Non, attends, Hasta poursuit c'que j'entreprends
On est en vie, on meurt mais on écrit entre temps
On compte nos au court d'cette vie merdique
Autochtones hostiles, dis-leur Romstick
[Couplet 2: Romstick]
Sur mes épaules, j'porte ma ville comme une enclume
J'écume cette ville la nuit à l'heure où les reverbères s'allument
Mes potes roulent leur spliff d'amertume
Etouffé par l'spleen et la routine qu'on biture
Comme un clown sans costume squattant les comptoirs d'saloon
XXX sur une musique de cartoon
Comme une ancienne coutume, un XXX, un rituel
A coup d'biture et d'poème, j'crame ma solitude quotidienne
Alors si tu m'croises un soir à 4 grammes
Me juge pas car t'imagines pas c'que j'ai dans l'crâne
La**é par tout c'qui m'entoure, mon courage vacille
Je m'autodétruis dans ces ruines et XXX
Et alors, quoi? T'espérais devenir quoi entouré d'XXX?
Nature morte, esprit bordélique, argent cra**é
Rimes trash, rap à l'arrache, qu'est-ce tu veux? C'est mon style
Sainté vil monotone, autochtones hostiles
[Couplet 3: Mans]
J'griffonne afin d'peindre ce qui m'englobe, sœur
J'observe, absorbe car faut qu'ça m'resserre
Je m'efforce à pa**er au crible l'environnement
Maussade est l'constat comme les XXX
D'ma ville sale et d'ces monuments
Moi, c'est mort, l'même schéma c'est mort
J'reste aux aguets, j'ai XXX agréments
J'promets après l'charbon, c'est l'dernier gisement
Et qu'est-ce qu'tu veux que j'dise si ici y'a plus d'richesse
J'pisse des phases cristallisées par la tristesse
Ambiance merdique pour rimes à prestances
Viens et sème, diffuse ton texte rempli d'sa contenance
Autochtones hostiles et Sainté si t'es austère
Quand l'automne s'profile, j'me réfugie dans ma sphère
Chez moi, j'XXX à m'fossiliser
Seulement ce qu'il en sort, un son qui sent l'frelaté
Car tout est relatif, j'suis là pour relater
Les relents d'ma ville, ceux du club et y'a d'quoi râler
Chacun roule pour sa gueule et l'monde s'écroule
Les gens s'soulent seuls, leurs secrets enfouis au sous-sol
[Couplet 4: 12Mé]
Ma ville, Sainté ou Lyon, en fait, je sais même plus
La moitié du temps dans l'une d'entre elles, au mic, je m'évertue
A en dépeindre les moindres recoins pour y déceler
La dépression cachée sous chaque facade repeinte
J'rappe mon quotidien avec un œil sur l'pa**é
Les aléas s'profilent mais s'ressemblent a**ez
T'inquiète, mec, autochtone hostile prêt à faire des siennes
Soulé jusqu'à l'aube lorsqu'un frère décède
J'raconte pas d'blagues, c'est toujours la même qu'en 99 mais en pire
Et j'vois qu'le Sheitan a marqué son emprise
Checke, la délinquance se planque dans nos ruelles sombres
Tes minots manquent à l'appel, se plantent
Et les sentences cruelles tombent
Frère, j'suis paré à tout, faut XXX, garder XXX
J'suis pas venu ici pour garder la touche, gars
J'te raconte ma vie avec ses détails et son historique
Comprends pourquoi nos chances sont XXX