Là-bas, là-bas, là-bas, là-bas, Mais tu étais partie déjà, Courir trop tard, courir là-bas, Train et métro, loin l'hôpital, Trop tard, trop tard, trop tard, trop tard, Tu n'étais déjà plus ici-bas. Dinerc'h, dizaon, dizanken, Ar boan, an naon n'eus ken Pa n'oa ket pal ebet Mat oa mont neu'en. Encore plus loin que le soir Où ne dort plus le soleil Où pas un oiseau sommeille, Pas avant montrer la voie, Les intersignes et les voix, Et brisés miroirs. An de', an de', an de', an de', Hag oc'h aet diouzh touell hor bed-ni Ene, ene, ene, ene, O nijal dija pell diouzhomp-ni, Ene, ene, ene, ene, Hag oc'h aet diouzh touell hor bed-ni. Tu allais jusqu'en Mexique, Tu pensais le voir partout Relisant tous ses lexiques, Tu ne vivais plus que pour nous Pour nos vies, n'aies plus de doutes, Tu as trouvé la route. Bevet ho peus nemet evidomp-ni Beteg puñs dizour ha dic'hoanag ar gozhni. Plus faim, plus mal, plus jamais, Là dans le calme et la paix Dans le calme et la paix. Là-bas, là-bas, là-bas, là-bas, Mais tu étais partie déjà, Mais si tu as trouvé la route Vers ceux que tu aimais tant Pour nos vies, n'aies donc plus de doutes, Pense un peu à toi maintenant. Mort moins vraie que la mémoire Lumière qui pleure dans le noir, Ton amour de mère demeure Pour tes fils jamais ne meure Ton amour de mère demeure Jamais ne meure. An de', an de', an de', an de', Hag oc'h aet diouzh touell hor bed-ni Ene, ene, ene, ene, O nijal dija pell diouzhomp-ni, An den, an den, an den, an den, Hag oc'h bet dre-'man memestra Ar vamm, ar vamm, ar vamm, ar vamm 'Chom em c'halon diastal.