Al (Matière Première) - Tout seul lyrics

Published

0 187 0

Al (Matière Première) - Tout seul lyrics

[Intro] A.L V.E.G.A Tout seul Comme ça [Couplet 1] D'une grande famille, je suis garçon unique Doué face au public, je suis un type pudique Joie et jouissance sont sporadiques, ça arrive Je côtoie les baisses de moral de manière addictive Parfois, quand j'ai laissé les portes entrouvertes J'ai vu rentré ceux qui ne viennent que lorsque l'herbe est verte C'est clair, j'deviens méfiant en devenant âgé Quand les gens soi-disant ont l'bonheur à partager Qu'ce soit dans la rue, dans le rap ou au travail De mes rapports avec autrui, j'ai construit les murailles Qu'je renforce chaque jour fermement Me persuadant des bienfaits de l'auto-enfermement Ouais mon frère, fais bellek ou on te blesse Fais belhani là où la sociabilité devient faiblesse Faculté d'écoute est une espionne Gars, ne m'appelle pas tu saoules, chérie on n'se voit plus parce que tu es trop conne Ecoute-moi, j'connais personne Tout me saoule, il m'faut un vol au départ d'Orly Sur MSN, je me connecte hors-ligne Chaque semaine, j'n'ai pas de nouveau srab Très peu loquace, je suis en mode Yougoslave [Refrain] Depuis ma fenêtre, j'observe les hommes, me demande qui ils sont, où ils vont et ce qu'ils veulent Faut admettre que l'on ne peut pas rester replié sur soi-même du berceau au cercueil Peut-être qu'il faut qu'j'arrête de voir les gens comme des parasites qui ne roulent que pour leur gueule Chien noir solitaire, j'irai jusqu'en Enfer ou jusqu'au Paradis, mais j'irai tout seul [Couplet 2] Y a quelque temps maintenant que j'ai eu trente ans J'ai ni femme ni enfant, je serai seul en rentrant L'impression s'précise, version indécise Souvent je méprise notre vision de l'apogée Le week-end, suivre des potes qui enfilent des packs de Despé Et aller dans ces boîtes où on pa**e encore des slows, c'est trop Le temps crame tes certitudes à petit feu Mon rap voudrait un édifice, ma mère voudrait un petit-fils La communication n'est pas mon point fort J'a**ocie isolement et prestige, solitude et confort Si on n'a rien à se dire, il vaut mieux que l'on s'abstienne Ne m'impose pas ton forfait gratuit soir et week-end Je vais au carton sans attendre que l'on m'a**iste Seul sur une étoile noire, observant le monde de mes yeux d'artiste Je résiste, mets fin aux relations comme un contrat qu'on résilie Trop souvent la ligne grésille Entre dans la grotte, viens voir le grizzly La torche à bout de bras, quand dehors le monde devient débris Ne fais pas de bruit, viens avec ton cœur Il te suivra sûrement si tu as besoin de lui [Refrain (*2)]

You need to sign in for commenting.
No comments yet.