Un genou a terre, le regard fuyant Tu as le même air qu'avaient tes parents Prisonnier soumis, mais content pourtant Ta démocratie, a des drôles de relents Des esclaves par millions, sans gardes et sans prisons Les dociles moutons de la grande illusion Tu dis que c'est ton choix, que tu es libre de décider Tu veux vivre comme ça, tu peux aller voter Au fond tu sais bien que tu ne peux rien changer Tu joues le rôle du chien, nourri mais enchaîné Quand l'éducation n'est plus que propagande La désinformation la plus forte, la plus grande Te confine aux limites d'un système hypocrite Qui t'aura brisé sans même que tu aies crié Des esclaves par millions, sans gardes et sans prisons Les dociles moutons de la grande illusion