Un jour à Naples, un vieux m'a dit on chante parce qu'on est heureux d'etre tristes on vit avec le volcan sur nos têtes et avec la mort comme un corbeau sur nos épaules alors, on chante la vie et on danse avec l'ange noir jusqu'à plus de souffle ainsi dans le dialecte, aucun verbe ne se conjugue au futur ce qu'il y a de plus vivant en nous, c'est nos mioches.... Si l'horloge marquait fin au compteur le monde aurait peur qu'je le croque il palirait devant mon appetit, ma soif de vie j'pousserai les portes, lutterai à n'en plus finir nommerai ces sentiments, qu'j'ai eu trop de mal à definir parcourerai la courbure du globe fixer ces tresors dans mes lobes plus precieux que ceux qui dorment dans les coffres j'saurai apprendre que ceux qu'on chérit d'un coeur tendre ne sont pas éternels, un jour la mort pa**e pour les prendre j'dirai pardon à tous ceux et celles que j'ai lesé reprendrai les cours et tous ces projets qu'j'ai laissé un de ces jours ou j'étais las des leurres j'emplirai mes heures ou tous ces reves furent avorter dans les pleurs lirai ce nom sur les facades graffé en pleines lettres éloge à la memoire de potes frappes en pleine tête j'voudrai pas être star, ni VIP, ni people juste gratter mes médailles au chant d'honneur comme soldat du hip-hop j'raconterai mes ennuis sur papier à carreaux j'noierai ma face au bleu, sous un spray Azzaro j'aurai les mêmes amis, les mêmes galères au fond lèverai le pied pour nos mammas ouais, ça les rend folles comme un vieux au pays ce soir, fredonne pour l'estime les contes et les récits issus de nos mauvaises vies on chante quand on est si heureux d'être triste car on vit avec la mort, princesse à la coiffe magnifique J'ferai attention que ces murs ne soient pas mon opium car j'regrette que les flics fouillent tout à 6h du mat' dans nos piaules c'est pas une vie, rien de palpitant a**is sur le siège du pa**ager, attendant l'accident tournerai à gauche, quand la ma**e vire à droite et s'égare vend pour champagnes et cigares beaucoup de sang-froid pour un môme de mon âge à defaut de conscience tous mes actes seraient eclos et accomplis en mon âme j'ferai preuve de bon sens ne jouerai plus ma vie dans les rues de New-York, à faire le con, bon sang lancerai un petit maxi strict, en live de ma cache sous la cape, il tournerait, juste pour voir de quoi j'suis capable l'ammenerai à ma mere pour qu'elle l'accroche au salon j'serai sa star, loin du fiston en séjour au ballon te donnerai rendez-vous dans ce café comme avant avec mon silence comme seule avance on matterait les pa**ants, des heures délirant ensemble reverdissant le jardin de mes joies parties en cendres hors du donjon où j'etais cloitré tu m'emmenerais respirer la vie dans Paris au mois de mai j'aurai toujours la honte de rien avoir à offrir à part mes lettres, mon coeur, mais si, mon coeur aussi j'irai au cinoche demander deux places et craquer ce qui reste au fond de mes poches pour t'acheter une glace Prends ma main dans la tienne et egrenne les jours pour l'instant qui s'envole et ravi de mes jours ecoute-moi chanter nos heures, les hauts et les bas canzone di malavita