[Refrain] Ambiance monotone, poste Thomson on chichone Bâtiment 3 bis 8.6 lascars de l'Essonne Délaissés dans la cité cherche du gent-ar La tête baissée dans les escaliers je crache des mollards [Couplet 1 : ???????] Je sors de chez oi-m toujours la même Le même système des frangins qui galèrent Sur la place, sûr de rama**er quelques lia**es Mais qu'est-ce que la vie dans cette impa**e où les jours pa**ent Comme un face à face face au da-s Aujourd'hui il fait bon le lendemain le froid foudroie, la proie Des jeunes posés sur des cages d'escaliers Roulant des spliffs tout au long de la journée Se remémore le temps pa**é, pour lever son gros cul de ta**e-pé Pour entrer, pointer, on reste a**is sur des bancs en train de cracher Des mollards "aie" toute la journée, mate tes oreilles vibrent Le mal de vivre, même pas la force garçon, d'ouvrir un livre (??????????) Yo la monotonie s'est installée dans la cité Véritable membre du quartier, en permanence installée Mauvaise compagnie, nous pousse l'un après l'autre à l'agonie Bataille infernale, j'entends des râles contre la montre Prête mon attention, en récitation sur ce qu'on raconte La la**itude, chaque jour les mêmes mauvaises habitudes Police vise biz ça et là des tox gisent, je lève les yeux au ciel Et observe cette vapeur couleur grisaille couleur climat hostile Loin d'être paisible, dont je suis la cible, au milieu d'ivrognes De loques humaines je me démène, sur la Place des copains d'abord Où tous mes potes collaborent, dans le ghetto c'est bédo galère, bière à ras bord [Refrain] x2 Ambiance monotone, poste Thomson on chichone Bâtiment 3 bis 8.6 lascars de l'Essonne Délaissés dans la cité cherche du gent-ar La tête baissée dans les escaliers je crache des mollards [Couplet 2 : Ol'Kainry] Yo la rue ma beauté, là ou j'habite c'est d'aucune beauté Le mic je sers, histoire de pas finir menotter Certains potes déconnent, lâchent l'école, gâchent leur jeunesse Pètent les plombs dès que l'maire tient pas ses promesses Tristesse, dégradation, noyés dans la boisson Sur un bloc de béton froid comme des glaçons Boisson alcoolisée, non scolarisé, pas de maille Pas de taf, alors quoi à part bizer et les heures pa**ent Mon corps se glace, frissonne, je parle de tout et de rien Dans l'ambiance d'un poste Thomson, voyelles consonnes En nombres pour les jours sombrent En somme des vieux de la tèce qui sans cesse des bières consomment Lève toi de ton banc, essaye un peu de sortir de l'Essonne On a la jeunesse, profitons-en jusqu'à c'que notre heure sonne Jusqu'à c'que notre heure sonne C'est pour ma clique, sonne, du rap qui frissonne, hip-hop de l'Essonne [Refrain] x2 Ambiance monotone, poste Thomson on chichone Bâtiment 3 bis 8.6 lascars de l'Essonne Délaissés dans la cité cherche du gent-ar La tête baissée dans les escaliers je crache des mollards [Couplet 3] La nuit tombée, l'obscurité s'abat sur le quartier Et la galère à l'horizon pointe le bout de son nez Triste réalité, c'est notre quotidien hélas Gars c'est encore un jour qui pa**e ou rien de bon ne se pa**e Ban*lité, la**é, désorienté, désabusé Comme à l'accoutumée, bâtiment 3 bis Les frères sont regroupés et dans le poste Thomson C'est le dernier son de l'Agression qui résonne On parle de tout de rien pour tuer l'ambiance monotone Carca**e de 8.6, atmosphère cannabis, dans un nuage de fumée L'ambiance est glauque dans le bâtiment 3 bis spliff à la main Seul moyen pour oublier les tracas du quotidien