Mon âme malade et gavée Quitte ce désert blafard Préférant se saouler Du joug ecclésiastique. Dans cet inepte théâtre, Où les tristes cabotins Chérissent la coulisse miteuse, Pâtissant sous le dégoût. Là, où, journellement, On se complaît à mourir Via ces artérioles cendrées, Brûlants macadams dépravés. J'abdique, las et exsudé, Devant ces ténèbres incessantes. Bêtes ouailles décervelées Par l'esseulée lanterne angoissante. Au carcan consumériste, Résigné de mythomanie. À l'autolyse généralisée, Consacrée à l'absurdité. J'élis mes propres chaînes. Je me plonge dans l'ascétisme. Je fuis cette crétinerie. J'épargne l'essence meurtrie.