[Couplet : Ninoh Santana] J'ai zappé sapes et autres pa**e-temps Supposant que posément poser Sur des parties de partitions Paierait avec le temps Si je rappe je dois epoustoufler Le récent micro boursoufler Au moins je n'aurai pas de poussette dans les pieds Ni de personne pour m'épier ni piller Mes piètres réserves Et qu'on me demande mes papiers Pour ne pas que le vent qui me pousse s'essoufle Comme celui qui fume comme un pompier Ça y est tu peux enlever le trépied Car j'ai déjà degoupillé Prêt à défier les dystopies et Estropier leurs deux pieds J'ai peur qu'on questionne La puissance de mes dièrèses Mais j'appuie et j'estampille pour Ceux qui veulent briller ceux de mon espèce Jamais eu envie de tuer Mais de ce qui permet de perpétuer Plus simplement de prendre une donzelle Aussi souvent que la ligne 11 Félin sénile ou lionceau C'est souvent sur un lit qu'on saute Mes techniques j'applique en somme Pour pa**er du pic au sommet Tu peux pleurer solide comme un saule La jeunesse n'est plus polissonne Elle t'explique puis t'a**omme Si t'es articles ne souhaite pas consommer La police somme la populace Qui pense le rap en perdition Même en sourdine a**ourdissant La faute aux procédés pervertissants Je leur dis que ses repères sont grandissants Et qu'on apprend en se salissant Et que si l'absence d'insolence n'est pas sincère A quoi sert une fausse palissade ? Bâtie pour les circonstances Et qui avance en investissant l'espace Si la police n'est pas si lisse Alors certains choisissent la milice Explicite comme la syphillis fruit d'une Idylle illicite qui s'initie puis s'immisce irrite l'iris et qui finit par éliminer ta vie indivisible de tes vices Fils change ta devise Avant que tu dévisses qu'on te vise qu'on sévisse Et que tu finisses "comme un douze bien vi-ser" Si t'as capté la référence ça ne me laisse pas dans L'indifference mais il n'y a pas de préférence Car on est tous dans la même errance La déférence pour mes influences Qui fructifient le flow fluide Qui luit dans la nuit humide Car c'est à l'age nubile qu'on devient lucide Et qu'on découvre le nocif Qu'on croit duper ceux qu'on veut éviter Par des réponses evasives Et un souffle poussif Lorsque tu joues l'indocile Ils peuvent aussi se montrer concis Car quoi que tu fa**es ou veuilles faire Il y a quelqu'un qui t'a fait Qui a le plus de fois fait son taff et N'a pas pensé à t'evincer A chaque fois que tu franchissais une phase et Et que tu definissais ton phrasé Quand le succès, s'effectue sans en déféquer Il faut se mettre face à face,même si C'est difficile De forcer sa force à s'efforcer Sa flemme à s'effacer De se parfaire sans s'empiffrer Et sans avoir l'air dépité Alors pas besoin de se répéter Lorsque tu me proposes de débiter Dans cette société Le souci est de dissocier l'homme Des idées à qui on l'a**ocie Ici tu peux dire ce que tu penses Même si ça pousse à l'homicide Dès l'âge de 10 ans les prémices Des désirs de s'evader du domicile Malgré des parents qui ne croient pas Qu'un enfant aux yeux pochés marche droit Comme tout le monde j'ai du faire des choix Dernier à rester au gymnase Ou premier arrivé en cla**e Sans savoir ce qui me réussira J'ai au moins compris Que lâcher la manette Et régler ses dettes sont des actes qui permettent D'avoir son futur en tête à tête Que les choses qu'on garde secrètes Sont les mieux protégées des trouble-fête Donc garde ta quête discrète Surtout si t'achètes une poussette Et pour pa**er une missive Quoi de plus vif qu'un missile ? Voici celui que je dirige Et ce n'est que l'incipit Tout le monde veut s'éteindre Avec les cheveux teints Comme il se doit Mais on se montre du doigt Et il n'y a que serré dans les trains Que l'etre humain étreint Son semblable